giovedì

Memoria e genocidi (Segnaevento)

Mémoires partagées des génocides et des crimes contre l'Humanité : démarche préventive et dynamique de paix
Lyon, colloque international, 28 et 29 avril 2006

Ces deux jours de travaux s’attacheront à mettre en lumière une démarche préventive contre les génocides et les crimes contre l’humanité. Ces approches du sujet auront pour objectifs de mieux cerner les contextes à risques et de mettre en avant la nécessaire reconnaissance institutionnelle de la diversité culturelle. Ce colloque international se concrétisera par l’élaboration d’un texte déclaratif. Celui-ci sera porté devant les instances nationales, européennes et internationales .

Dal programma:
Samedi 29 avril 2006 de 9h00 à 13h00
II. CONSÉQUENCES DES GÉNOCIDES ET CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ
2. LES INCIDENCES POLITIQUES
Modérateur : Bernard Bruneteau (Université Grenoble II)
Il est nécessaire de réfléchir sur le fait que le génocide peut se situer au carrefour de la mémoire et de l’identité nationale. Sa négation, son impunité, sa reconnaissance politique, sa prise en compte par la communauté internationale et ses incidences géopolitiques par l’Etat génocidaire ou son successeur mais aussi sa mémoire entretenue, son refoulement, son oubli programmé ou sa relativisation, constituent autant de pratiques participant aux fondations de l’édifice d’un Etat-nation post-génocidaire pouvant entretenir la violence, pérenniser des injustices et exacerber des antagonismes ou contribuer à apaiser l’identité nationale et favoriser la coexistence.
Les situations historiques peuvent être analysées à travers trois cas paradigmatiques permettant d’établir une typologie de l’après génocide :
a) Le crime et sa négation étatique sont fondateurs de l‘Etat successeur qui opprime les survivants, et nourrissent les antagonismes : l’exemple du génocide arménien abouti et de la Turquie kémaliste. intervention de 20’ par Richard Hovannissian (U.C.L.A.)
b) La prise en compte de la mémoire du crime par la communauté internationale, par l’Etat successeur participe à la stabilisation de l’Etat, à la construction de son identité nationale, voire à la définition de sa culture politique : l’exemple de la Shoah et des Etats allemand et israélien. intervention de 20’par Yaïr Auron (Open University of Israël, Tel Aviv).
c) La prise en compte de la mémoire du crime par les deux parties du même pays et l’oubli programmé peuvent, dans certains conditions, autoriser la coexistence des victimes et des bourreaux dans l’Etat reconstruit : les exemples du Rwanda pouvant aussi s’appliquer au Cambodge. intervention de 20’par José Kagabo (E.H.E.S.S.).

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